samedi 14 novembre 2009

Les pandémies ( H5N1- H1N1...)



On parle depuis un bon moment de la probabilité d'une “Pandémie” de grippe dans le monde entier avec la
possibilité de millions de morts selon l'organisation Mondiale de la Santé (OMS)
J'aimerai parcourir avec vous les faits et les éventuelles réponses naturelles que nous pouvons mettre en oeuvre.
Michel Vanhove

Une pandémie est la contagion d'une maladie au niveau
d'un continent, voire dans certains cas à l'échelle de la
planète.
Exemples des pandémies:
-La Peste noire, qui établit durablement la peste en
Europe
-La Grippe espagnole de 1918 à 1920 a été la pandémie la
plus mortelle de l'histoire de l'Humanité (50% de la
population touché, 20 à 50 millions de morts)
-Le SIDA est aujourd'hui considéré comme une
pandémie, et semble devoir devenir la plus mortelle de
l'histoire humaine.)
La grippe est une maladie virale provoquée par un virus à
un ARN, Myxovirus influenza, agent infectieux naturel de
l'homme et de nombreux animaux tels que le porc, le
cheval, et de nombreux oiseaux. Il existe trois grands
groupes de virus influenza nommés A, B et C
Virologie
Chez l'homme, on recense, en général, deux épidémies de
grippe:
-la première et la plus virulente, en général en novembredécembre,
causée par des virus de type A.
-la seconde, en janvier-février, causée par des virus de
type B.
Les virus de la grippe sont hautement mutatoires et
changent rapidement. C'est pourquoi, un nouveau vaccin
doit être produit chaque année. Un individu infecté va
développer, après la maladie, une immunité au type de
virus qu'il a contracté, et cette immunité va durer
plusieurs années, mais en s'affaiblissant. S'il rencontre un
virus de la grippe très différent, son système immunitaire
ne parviendra pas à la contenir.
Les virus de type A et B possèdent deux protéines
majeures à leur surface, au sommet de spicules: la
neuraminidase et l'hémagglutinine qui existent en
plusieurs allèles. On note en général ces virus avec la
notation: type(Hallèle de l'hémagglutinine N allèle de la
neuraminidase )
Ainsi, par exemple, A(H1N2) signifie virus de la grippe
type A, avec l'allèle n°1 de l'hémagglutinine et l'allèle n°2
de la neuraminidase.
Il existe 15 allèles différents de l'hémagglutinine, tous
sont présents dans les virus circulant chez les oiseaux;
seuls les hémagglutinines H1, H2 et H3 sont présents dans
les virus pathogènes pour l'homme. De même, des neufs
allèles de la neuraminidase présents chez les virus aviaires
(N1 à N9) seuls deux types se retrouvent chez l'homme
(N1 et N2). Les virus de type C, moins connus et moins
étudiés, n'ont qu'un seul type de spicule.
Si la plupart des mutations des virus humains de la grippe
sont peu importantes et n'ont pas d'autres conséquences
que des épidémies plus ou moins importantes, les
choses sont très différentes lorsque le virus subit une
mutation majeure. C'est arrivé trois fois au cours du XXe
siècle. En 1919 («grippe espagnole»), 1957
(«grippe asiatique»), et 1968 («grippe de
Hongkong»). Dans de tels cas, de vastes pandémies
se développent et se caractérisent par une morbidité et une
mortalité très importantes. Ainsi la «grippe espagnole» a
fait quelque 40 millions de victimes, dont plus de la
moitié chez les jeunes adultes. Le virus en cause, proche
de la grippe porcine, était très différent de ceux auxquels
l'humanité était accoutumée.
Diagnostic
En pratique médicale courante, le diagnostic de grippe
est simple à poser: il associe une présomption clinique
(fièvre élevée avec frissons, douleurs diffuses en
particulier des muscles et des articulations, toux,
céphalées, sensation de malaise général) à des
arguments d'ordre épidémiologique (période hivernale et
contact récent avec un individu grippé). L'incubation de la
maladie est de 48 heures, et les symptômes s'amendent
spontanément en une semaine.
La grippe grave ne doit jamais être méconnue du fait de la
possibilité de décès: il faut savoir que le grippe est la
seconde cause de mortalité par maladie infectieuse en
France (derrière la pneumopathie à pneumocoque).
Ce tableau clinique particulier associe des signes
aspécifiques de grippe avec une insuffisance
respiratoire aiguë, et parfois défaillance multiviscérale.
Elle est toujours consécutive à l'infection d'un
sujet fragilisé. Le diagnostic de certitude par identification
du virus est exceptionnellement nécessaire, en dehors de
signes de gravité clinique ou d'étude épidémiologique : on
pratique dans ce cas une immunofluorescence
indirecte sur les sécrétions nasales.
Prévention et traitement (approche allopatique)
La vaccinati on est la meilleure (taux de protection de
l'ordre de 60 %) - et la seule (sauf à s'isoler) - manière de
se protéger contre la grippe. Elle est gratuite en France,
pour tous les sujets à risque de grippe grave: individus de
plus de 65 ans, insuffisants respiratoire chronique, etc. Il
existe des antiviraux, l'oseltamivir (Tamiflu®) et le
zanamivir (Relenza®), qui s'attaquent directement aux
neuraminidases, glycoprotéines de l'enveloppe du virus.
Ils peuvent diminuer un peu l'importance des symptômes
et la durée de l'affection. Mais ils sont coûteux, non
remboursés par la sécurité sociale française (pas plus que
par la sécurité sociale belge), et peu efficaces.
Le Tamiflu
Pour soigner les personnes atteintes de la grippe aviaire,
l'OMS recommande un traitement à partir d'anti-viraux et
des vaccins les plus puissants connus. Il n'y a toutefois
que deux molécules connues pour leur efficacité face à
des virus comme le H5N1 : l'oseltamivir et le zanamivir.
Le zanamivir est commercialisé par GlaxoSmithKline
sous le nom de Relenza, mais ses effets sont assez
incertains. L'oseltamivir donne le Tamiflu des laboratoires
Roche (Suisse), considéré comme le meilleur médicament
sur le marché. Mais outre la situation de monopole de la
firme, déjà signalée, se pose le problème de matière
première. Le tamiflu est en effet fabriqué à base
d'extraits de badiane (anis étoilé) dont l'exportation est
contrôlée quasi-exclusivement par la Chine. Le Tamiflu,
produit par Roche, le meilleur antiviral disponible sur le
marché pour limiter les effets de la maladie, est produit à
partir d'une plante bien particulière, la badiane, ou anis
étoilé (Illicium verum), cultivée dans le sud de la Chine
entre Shanghai et la frontière vietnamienne. Très utilisée
en médecine et en alimentation, c'est même le composant
de base du pastis marseillais depuis 1932 ! Il existe de
l'anis étoilé d'autres provenances (Japon, Vietnam), mais
son utilisation vient d'être interdite, car il s'est avéré
toxique. Bref, les Chinois sont les maîtres de
l'approvisionnement de cette matière première.
Processus de fabrication du Tamiflu:
-extraction des semences de badiane de l'acide
« shikimic», pour être converti en «epoxide» durant un
processus qui demande trois étapes chimiques à basse
température élaboré à 7 sites différentes. L'étape la plus
dangereuse implique la conversion de «'epoxide» en
«azide» dans une réaction qui produit un matériel
extrêmement explosif. Ceci est opéré par une société
spécialisé, en petites quantités pour réduire le risque
d'explosion. En ce moment (octobre 2005), seulement une
société Américaine et deux sociétés Européennes ont reçu
l'autorisation de fabrication par les les autorités. L'étape
finale consiste à produire des cristaux du composant actif
du Tamiflu, dont le nom chimique s'appelle
«oseltamivir», qui sont ensuite séchées sous vide puis
converti en capsules.
Les réponses naturelles:
De plus en plus de personnes sont méfiantes envers les
vaccinations, leurs effets secondaires font de plus en plus
peur.
J'aimerai vous présenter quelques rémèdes naturelles:
En Phytothérapie:
-Echinacea purpurea
Cette plante possède des vertus immunostimulantes en
augmentant les macrophages et les interleukines. Les
indigènes d'Amérique du Nord l'utilisent contre les
morsures de serpents. Elle est aussi utilisée comme
régulateur des sécrétions bronchiques en complément de
stratégie anti-infectieuses déclarées.
-Uncaria tomentosa (Griffe du Chat)
Les tribus indigènes d'Amérique du Sud l'ont employés
pour traiter de nombreux maux : les tumeurs, les
inflammations, les rhumatismes,les ulcères gastriques, la
gonococcie et la dysenterie. le diabète, le cancer de
l'appareil urinaire chez la femme, les cirrhoses, la
régularisation ''des dysfonctionnements de l'organisme'',
les fièvres, les abcès le nettoyage des organes du corps,
les hémorragies, nettoyage des impuretés de la peau,
épurateur du sang, les cycles menstruels irréguliers et
pour différentes tribus indigènes du Pérou, un contraceptif
à forte dose. Les Indiens considéraient ses guérisons
comme miraculeuses.
Contre-indications : Femmes enceintes et qui allaitent.
Enfants de moins de 3 ans. Possibilité d'interaction avec
certains médicaments.
-Eleuterococcus (Eleuterococcus senticosus)
On utilise la racine. On l'appelle aussi balsamique de
Sibérie , c'est le ginseng de Sibérie. Elle contient des
composées aromatiques triterpéniques qui renforcent la
résistance à la fatigue et au froid. Cette plante est
considérée comme un adaptogène majeure en Russie car
elle améliore les performances des sportifs sans être
considérée comme dopante.
-Le Lapacho (Tecoma adenophylla)
On l'appelle arbre sacré des Incas, arbre de vie. C'est une
plante brésilienne dont on utilise l'aubier et les jeunes
tiges. Elle est considérée par les Aztèques et les Incas
comme un remède très précieux. C'est le seul arbre à être
complètement immunisé contre les infections provenant
des champignons. Il a des propriétés antiseptiques et antiinfectieuses
internes et externes. Ses constituants, le
xyloide et le lapachol ont été reconnus comme des
antibiotiques, anti-inflammatoires, antifongiques très
efficaces.
-Astragalus (Astragalus membranaceu)
Connu pour être un équivalent du Ginseng, c'est un
remède important de la pharmacopée chinoise. Appelé
Huang Qi cette plante pousse en montagne entre 1500 et
3000m d'altitude, au bord des forêts, et aime le soleil et un
climat sec. Les rhizomes des plantes de plus de 4 ans sont
ramassés à l'automne et mises à sécher. C'est la plante la
plus utilisée pour stimuler l'énergie et renforcer les
défenses naturelles du corps.
Ces produits se vendent en règle général sous forme de
teintures mères (extraits de plantes: mélange d'eau et
d'alcool) et sont pris à ratio de 10 à 25 gouttes trois fois
par jour, mélangées dans un peu d'eau.
La dose peut être augmenté à 10 gouttes chaque heure
dans des cas graves (fièvres etc...)
On trouve parfois des mélanges de ces plantes réunies
dans une bouteille, nous parlons alors de “synergies” ou
“complexes” de teintures mères.
L'expérience montre qu'il est bon d'alterner l'usage de ces
extraits de plantes et éviter de les prendre pendant des
périodes trop longues: l'effet immuno-stimulant diminue
en effet (selon des études cliniques)
après trois semaine d'affilées.


Aromathérapie:
1 ) Par voie de diffusion:
Prévention (par diffusion dans l'atmosphère avec un
diffuseur d'arômes):
Un diffuseur d’arômes.
Les diffuseurs électriques d'arômes produisent des
aérosols véritables, sans chauffer, ni utiliser de gaz
auxiliaires. Un bon diffuseur a la capacité de diffuser les
huiles essentielles telles une petite fumée, en multipliant
ainsi des dizaines de milliers de fois la surface de contact
ionisante et aromatique.
Ainsi diffusées, les huiles atteignent également les
moindres recoins des lieux qu'elles désinfectent. Ceci est
particulièrement intéressant lors des épidémies ou de
maladies contagieuses, mais aussi et surtout pour des
personnes souffrant d'allergies respiratoires.
Notons que la valeur thérapeutique est nettement
supérieure comparée aux huiles chauffées dans de l'eau
bouillante.


Quelques données scientifiques:
Le Pr. Griffon,Directeur du Laboratoire de Toxicologie de
la Préfecture de police, membre de l'académie de
Pharmacie et du Conseil supérieur d'hygiène, étudia
l'activité antiseptique d'un mélange d'essences
aromatiques * pour la purification bactériologique de l'air.
Son compte rendu, daté du 7 janvier 1963, spécifie que
les recherches ont été effectuées avec la collaboration du
service vétérinaire sanitaire de Paris et de la Seine.
Le mélange d'essences fut dispersé sous forme de
brouillard à l'aide d'un appareil aérosdiffuseur. Le Pr.
Griffon étudia la vitalité des germes microbiens existant
en suspension dans l'air avant et après l'action d'un
brouillard du mélange utilisé, les germes étant reçus, en se
déposant spontanément sur des boites de Pétri ouvertes.
Les résultats peuvent être ainsi résumés:
A 15 cm du sol (lieu où la pullulation microbienne est des
plus importantes, beaucoup plus qu'a 60 cm, 1 m et plus),
les boites de Pétri, ouvertes depuis 24 heures dans une
pièce non encore traité par pulvérisation ,
montrèrent:
210 colonies de flore microbienne totale, dont 12 de
moisissures et 8 de staphylocoque.
...Or si l'on traite la pièce par une pulvérisation d'essences
aromatiques, les boites ouvertes 15 minutes après la
nébulisation ne montrent plus que 14 colonies de flore
microbienne totale, dont 4 de moisissures et 0 de
staphylocoques. Trente minutes plus tard, les chiffres
sont respectivement de 4- 0 et 0.
En somme, en 1/2 heure les essences aromatiques ont
détruit dans l'air ambiant toutes les moisissures et tous les
staphylocoques et n'ont laissé que 4 colonies
microbiennes sur 210 au début.
*Ce mélange comporte les essences de pin, de thym, de
menthe, de lavande, de romarin, de girofle et de cannelle.
* Les boites de Pétri sont formées de 2 disques de verre,
creux, pouvant s’emboîter l'un sur l'autre, comme une
boite ronde et son couvercle. Dans le disque inférieur
formant la boite proprement dite, on coule un bouillon de
culture destiné à étudier les colonies microbiennes qui s'y
développent.


"Aromathérapie"JeanValnet; 1964
Quelques HE populaires pour la diffusion:
(assainissant l'air)
Basilic-Ocimum basilicum
Bergamotte, zeste-Citrus bergamia
Bois de rose-Aniba rosaeodora
Cajeput-Melaleuca minor
Citron, zeste-Citrus limon
Eucalyptus globulus
Eucalyptus radiata
Geranium-Pelargonium graveolens
Hyssop officinalis
Hyssop officinalis montana/canescens
Lavande
Lavandin (les)
Lemongras-Andropogon citratus
Litsea-Litsea citrata
Mandarine, zeste
Menthe (les)
Mirte (les)
Niaouli-Melaleuca quinquinervia
Orange, zeste-Citrus sinensis
Origan-Origanum vulgaris
Picea-Picea mariana
Pin baumier-Abies balsamea
Pin noir-Pinus austriaca
Pin sylvestre-Pinus sylvestris
Ravensara aromatica
Rosmarin (les)
Sapin (les)
Tea tree-Melaleuca alternifolia
Thyms (les), surtout CT linalol
Ylang ylang (les)-Cananga odorata
Les HE contenant des molécules anti-infectieux
puissants:
Carvacrol:
Origan (coridothymus capitatus): 62%
Origan (origanum compactum): 49,5%
Origan (origanum vulgare ssp Hirtum): 59,7%
Sarriette (satureia montana): 55%
Thym (thymus vulgaris ct carvacrol): 41,8%
thym ct paracyme: 21,5
Thymol:
Basilic (ocimum gratissimum ct thymol): 27,3%
Origan (origanum vulgare ssp Hirtum): 13,7%
Sarriette (satureia montana): 4%
Serpolet (Thym (thymus serpyllum): 42%
Thym (thym ct thymol): 48,26%
Thym (thymus zygis ct thymol): 49,8%
Ajowan (trachyspermum amni) : 48,5%
Eugenol:
Cannelle (cinnamomim zeylanicum nees), feuille: 81%
(cinnamomum zelanicum) écorce: 3,6%
Girofle, clous (eugenia caryophylata): 73,3%
Basilic (ocimum gratissisimum ct eugenol): 85,1%
Bay St Thomas (pimenta racemosa): 56,1%
Cinnamaldehyde:
Cannelle (cinnamomum zeylanicum) écorce: 46,5%
(cinnamomum zeylanicum) racine: 78,1%
(cinnamomim zeylanicum nees), feuille: 2,2%
« Ainsi les Pr Courmont, Morel et Rochaix ont montré
que vis à vis du bacille tuberculeux, si la dose
infertilisante pour le phénol était de 8 pour 10000, elle
n'était que de 4/10000 pour l'essence de menthe, 1/10000
pour le thym, 0,5/10000 pour le girofle; et j'ai choisi le
cas d'une bacille particulièrement résistant. Le Pr
Pellecuer et coll. Ont montré que la sarriette était active
sur de nombreux germes à des doses de 2 à 8 fois plus
faibles que le thym, de 2 à 20 fois moindres que les
essences de lavande, d'aspic, de lavandin et de romarin. »
Dr Jean Valnet, Aromathérapie
Note:
Il est bon d'envisager de porter des masques en cas de
pandémie (d'usage en Chine et au Hong-Kong durant la
crise du SRAS), on peut envisager de mettre quelques
gouttes de HE sur les tissus, en évitant de mettre les HE
trop irritants, donc en privilégiant les HE à citrals et les
agrumes pressées à froid. Le tableau ci-contre indique
bien l'huile essentielle privilégié: le Backhousia, avec le
taux de citrals le plus élevé, ayant un prix tout à fait
abordable, comparé à la mélisse ou la verveine.
Citrals:
Les citrals sont composés de deux composants, le géranial
et le néral.
Géranial:
Backhousia citriodora: 51,4%
Lemongrass (Cymbopogon flexuosus): 44%
Lantane blanc à citrals (Lippia alba) 40,95%
Melissa officinalis: 13,70%
Néral:
Backhousia citriodora: 39,3%
Verveine des Indes (Cymbopogon citratus DC Stapf.):
33,5%
Lemongrass (Cymbopogon flexuosus Stapf.):29%
Verveine des Indes (Lippia citriodora): 12%
Litsée citronnée (Litsea cubeba) : 33,8%
Eucalyptus staigeriana: 9,1%
2) Par voie cutanée:
(désinfection des mains ou massage contre les
toux)
Plusieurs huiles essentielles peuvent etre utilisées:
(choisir trois HE dans la liste)
-Pin sylvestre (Pinus sylvestris)
-Ravinstsara (Cinnamomum camphora ct cinéol)
-Eucalyptus radiata
-Eucalyptus smithii
-Niaouli (Melaleuca quinq. Ct cinéol)
-Cajeput (Melaleuca cajeputii ou ~leucadendron~minor)
-Manuka (Leptospermum scoparium)
-Lavande aspic (Lavandula latifolia)
Masser plusieurs fois par jour le thorax et le dos.
Désinfecter les mains avec ces mélanges.
Eviter l'appliquation non diluée sur la peau: le réserver à
des situations extrêmes! (risque d'allergie, même avec les
HE soit-disant inoffensives! Les dilutions «habituels» se
situent pour les adultes autour de 4 à max 10 %, pour les
enfants entre 2 et 4%.
Exemple:
Un mélange pour le corps de 4 % d'huiles essentielles
comportera 4 fois 20 à 30 gouttes pour un volume de 100
ml, donc 4 ml d'huiles essentielles dans l'huile de jojoba
ou un mélange d'huiles végétales (amande, sésame,
abricot, calophyle etc...)
3) Par voie orale:
Les HE immunostimalantes:
-Eucalyptus radiata
Australie, profil de composants actifs différent de
l'eucalyptus globulus.
-Ravintsara
(Cinnamomum camphora ct cinéol) Venant
exclusivement du Madagascar, à ne pas confondre avec
les deux autres «ravensara», c'est à dire l'actuel ravensara
aromatica et le ravensara anisata). En effet, des
confusions de noms existaient entre ces trois huiles
essentielles durant un long moment.
-Encens de Somalie
(Boswellia carterii)
L'encens, produits déjà mentionné dans l'ancien
testament, ayant une valeur marchande plus élevée que
l'or a de multiples propriétés, entre autres immunostimulantes.
-Tea tree ou Herbe à Thé
(Melaleuca alternifolia), venant d'Australie.
-Thym
(Thymus vulgaris,les chemotypes à thymol, linalol et à
thuyanol.
-Badiane ou anis étoilé,
(Illicium verum)
L'anis étoilé occupe une place à part, car en règle général
pas considérée comme une HE immunostimulant, mais
comme nous venons de le voir, partie essentielle du
produit «Tamiflu». L'huile essentielle à des vertus
digestives et antispasmodiques.
-Origan (Origanum vulgare, origanum compactum,
origanum capitatus)
Probablement l'huile essentielle la plus puissante antiinfectieuse.
Très riche en carvacrol, puissant mais très
irritant par voie oral: prendre en petite dose! Ne pas
prendre sur des long periodes, car toxique pour le fois.
Conseil d'utilisation:
-Par voie orale: ne jamais prendre plus de 3 à 5 gouttes
par jour, et dans un temps limité (en général quelques
jours, au maximum 15 jours), sinon en consultation avec
un naturopathe ou médecin aromathérapeute.
On peut mélanger les huiles essentielles dans du miel (50
gouttes dans 250 gr: 1 cuillère à café correspond alors à la
prise d'une goutte d'huile essentielle).
Les huiles essentielles peuvent aussi être prises avec des
teintures mères au lieu de les mélanger dans de l'alcool.
On peut donc imaginer des mélanges de 2 % de HE dans
par exemple la teinture mère d'echinacea purpurea.
Les Oligo-éléments:
Ils sont à utiliser en cure de trois semaines début octobre.
On conseille les associations Manganèse-Cuivre et
Cuivre-Or-Argent qui modifient et renforcent le terrain
atteint par la fatigue d'automne ou les premiers rhumes.
On les alterne un soir sur deux pendant trois semaines
sous formes de granules, d'ampoules ou de soluté
buvable. La cure peut être renouvelée avec bénéfice en
février.


Chlorure de magnésium:

En vente chez le pharmacien.
Découvert par Prof. Pierre Delbet (1861-1957), se disait
que les anti-septiques-qui sont des poisons pour les
microbes-le sont donc obligatoirement aussi pour les
cellules qu'ils altèrent et détruisent en grand nombre, ce
qui diminue la résistance des tissus et favorise en second
temps l'infection: l'opposé du but recherché!
Au lieu de les affaiblir, ne vaudrait-il pas mieux soutenir
l'effort de ces cellules, héréditairement adaptées à la lutte
contre les agents de l'infection? C'est ainsi que la
protection des cellules (cytophylaxie) est devenu l'un des
principes fondamentaux de sa technique chirurgicale.
Son idée-maîtresse devint alors: «Augmenter la résistance
des cellules pour qu'elles puissent triompher des
microbes».
Utlisation:
Chlorure de magnésium en sachets de 20 g:
dissoudre 20 gr dans un litre d'eau.
Effet préventif:
1 Verre matin et soir pendant quelques jours
Maladie aiguë: débuter par deux ou trois doses
rapprochées à trois heures d'intervalle, puis prendre un
verre (125 cc) toutes les six heures pendant quarante-huit
heures, puis toutes les douze heures. On termine par un
verre au coucher pendant une semaine, pour restaurer le
bon état immunitaire.
Delbiase:
Commercialisée en pharmacie (Laboratoire promédica).
La présentation sous forme de comprimés convient
particulièrement aux voyages. De plus, l'adjonction au
chlorure de magnésium d'un autre sel hydrogéné en
renforce l'efficacité et accentue l'effet légèrement
euphorisant du produit.
Préparation: dissoudre un ou deux comprimés de delbiase
dans un verre d'eau (ne vous en étonnez pas: la
dissolution est un peu longue à se produire).
Chlorure de magnésium injectable
Commercialisé en pharmacie (Laboratoire Meram). Les
ampoules sont dosées à 5 g de chlorure de magnésium
pour 20 ml de sérum physiologique. Cette formule ne
s'utilise qu'en situation de grande urgence, lorsque l'on a
trop attendu. Par exemple, dans des cas déclarés de
tétanos, de méningite, leucémie aiguë. L'injection se
pratique par voie intraveineuse lente (en 20 minutes).
Cytodelbiase
Cette pommade est aussi vendue en pharmacie
(Laboratoire Promédica). Elle permet, entre autres
indications, de traiter les problèmes de peau.
Vitamine C
De préférence de produits à base d'acerola, car ce fruit est
le plus concentré en vitamine C. Ceux-ci ont l'avantage de
contenir des flavonoïdes qui sont des co-facteurs
intéressants de la vitamine C. D'ailleurs, dès les années
50, les praticiens avertis recommandaient d'utiliser ces
produits avec la vitamine C parce qu'ils renforcent la
perméabilité vasculaires des micro-vaisseaux et luttent
ainsi contre la diffusion des virus et bactéries dans
l'organisme (on parlait alors de vitamine P ou de facteur P
pour évoquer cette Perméabilité).
Quels sont les apports optimum de vitamine C pour
l'organisme ? Le Dr Frei propose la dose de 200mg/j.
Mais il précise, et c'est très important, qu'il s'agit de
l'apport pour l'homme jeune et en bonne santé. Il
reconnaît toutefois que l'on peut, même dans ce cas,
augmenter encore la concentration du plasma en vitamine
C par des apports journaliers plus élevés de vitamine C,
ce qui veut dire que la vitamine C supplémentaire n'est
pas perdue en totalité par excrétion . Par ailleurs ces
200mg/jour concernent une personne jeune en bonne
santé et non stressée. Toute maladie, et en particulier
toute inflammation va augmenter, dans des proportions
parfois considérables, les besoins en vitamine C. La
vitamine C va être captée en priorité par les globules
blancs chargés de lutter contre l'inflammation, que celleci
soit provoquée par la fièvre ou par un phénomène
inflammatoire chronique. La capacité de l'organisme à
absorber des doses importantes de vitamine C semble
d'ailleurs considérablement augmenter dans ces
circonstances.
Tout cela conduit à des différences individuelles
probablement très prononcées quant à la capacité des
individus à assimiler et à utiliser la vitamine C. Les
paramètres à prendre en considération incluent en
particulier l'âge, le sexe, l'état de santé, le stress et des
paramètres génétiques encore inconnus. Compte tenu de
ces variations, le Dr Frei (x) estime que l'évaluation du
taux plasmatique constitue un bon outil pour ajuster une
éventuelle complémentation à un individu donné.
(x )Dr Frei , le nouveau directeur de l'institut Linus
Pauling.

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